"Fleurs Locales" propose des réponses concrètes à la perte massive de biodiversité, accélérée par le changement climatique. L’objectif est de renforcer l’utilisation de semences locales et de participer à l’émergence d’une filière de production locale pour restaurer les sols dégradés et favoriser la biodiversité. En définitive, l’objectif est d’étudier, de définir et d’établir des solutions basées sur la nature à travers l’utilisation de semences autochtones efficaces et rentables dans des contextes tels que les vignobles, les agrosystèmes et les milieux naturels méditerranéens.


Le projet réunit différents acteurs de trois pays, l’Espagne, la France et le Portugal. Des scientifiques aux techniciens de l’environnement, des gestionnaires d’espaces naturels aux acteurs socio-économiques, tous unissent leurs compétences pour constituer des mélanges de graines indigènes et structurer des filières de production de semences locales adaptées à la diversité des besoins des milieux de l’espace SUDOE.

L’Espagne, la France et le Portugal travaillent dans plusieurs territoires pilotes pour expérimenter des solutions basées sur la nature avec des semences indigènes qui favorisent la biodiversité locale. Sur la base de méthodes de travail communes, chaque partenaire met en œuvre des expérimentations de restauration qui répondent à des défis locaux spécifiques, qu’il s’agisse de vignobles, de prairies fleuries ou de zones endommagées par des incendies par exemple.

"Fleurs locales" permet aux acteurs concernés de travailler sur une stratégie territoriale commune pour promouvoir l’utilisation des semences locales. À cette fin, les partenaires testeront ces solutions dans différents projets pilotes dans chacun des pays et mèneront des actions spécifiques pour les faire connaître et les rendre disponibles sur le marché. Dans le même temps, il s’agit de collaborer étroitement avec l’administration pour prendre les mesures nécessaires afin de placer les semences.


Restauration écologique et biodiversité
La complexité génétique des plantes indigènes et leurs interactions avec d’autres éléments des écosystèmes et des agroécosystèmes sont quelques-unes des caractéristiques fondamentales qui les rendent essentielles dans les processus de restauration écologique et de récupération de la biodiversité (pas seulement végétale) dans les agroécosystèmes.

Concrètement, seules les semences d’espèces herbacées (annuelles et vivaces) d’origine génétique locale relèvent du concept de « semences autochtones », les espèces ligneuses (arbres et arbustes) étant comprises, du moins dans la perspective de ce projet, comme des espèces forestières, qu’elles soient autochtones ou allochtones.
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